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Date · 17 juillet 2018
“Les techniciens municipaux n’ont que des avantages avec CYPEURBAN pour être en mesure d’intégrer dans son viewer IFC  tous les projets à examiner.’’

José Francisco Sánchez Argente del Castillo et Julio García Pérez. Techniciens responsables du Bureau d’Études de la Municipalité de Pliego.

• “L’option de CYPEURBAN de voir les projets en trois dimensions simplifie énormément le travail des techniciens municipaux, puisque dans beaucoup de cas, les plans ne coïncident pas et ni l’occupation du terrain ni la faisabilité du bâtiment ne semblent clairs car le rendu graphique est insuffisant.’’
• ‘‘Au sein de la Municipalité de Pliego, nous sommes en capacité de fournir un rapport technique avec CYPEURBAN dans un délai de moins d’une semaine’’.
• ‘‘Au moment de réaliser une inspection avec CYPEURBAN, il sera très facile d’ouvrir un viseur 3D depuis un téléphone mobile et de réviser toute incohérence entre la géométrie du projet et la réalité exécutée.’’
• ‘‘Pour les grandes Municipalité, CYPEURBAN aidera à réduire considérablement la charge de travail.’’

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José Francisco Sánchez Argente del Castillo et Julio García Pérez sont en charge du Bureau d’Études de la Municipalité de Pliego à travers l’entreprise Ideus Ingenieros. Les deux professionnels dirigent dans cette commune de Murcie l’implantation de CYPEURBAN, un logiciel qui permet de valider les normes d’urbanisme à partir du modèle digital du bâtiment. Dans cette entrevue, ils nous expliquent comment CYPEURBAN permettra aux entreprises non seulement d’accélérer les temps de concession des permis de construire, mais également de fournir une communication plus fluide entre les municipalités et les entreprises.

Comment avez-vous eu connaissance du logiciel CYPEURBAN ?

Au cours d’un séminaire technique qui a eu lieu en novembre 2017 au COAATIEMU (Colegio Oficial de Aparejadores, Arquitectos Técnicos e Ingenieros de Edificación de la Región de Murcia). C’est là que nous avons pris connaissance de ce logiciel et nous avons profité de la présence de Francisco Javier Meca Escudero, le directeur du Service d’Assistance Technique des Communes de Murcie, pour lui demander la « permission » de tester CYPEURBAN au sein de la Municipalité de Pliego.

Quelles ont été vos premières impressions sur ce logiciel ?

C’est un logiciel très facile à utiliser, il possède beaucoup de projections et les techniciens municipaux à qui nous l’avons enseigné l’apprécient beaucoup. De fait, nous avons déjà une liste de 4-5 communes qui veulent l’implanter. L’option qui permet de voir les projets en trois dimensions simplifie énormément notre travail, puisque dans beaucoup de cas, les plans ne coïncident pas et ni l’occupation du terrain ni la faisabilité du bâtiment ne semblent clairs car le rendu graphique est insuffisant. Par conséquent, l’opinion est excellente.

Où en êtes-vous de son implémentation au sein de la Municipalité de Pliego ? Avez-vous incorporé toute la norme ?

Nous avons implémenté toute la norme relative au centre-ville. Nous sommes en train de travailler à l’incorporation du sol urbanisable, mais actuellement ce n’est pas un besoin urgent de la commune. A l’heure actuelle, nous sommes en capacité de fournir un rapport technique avec CYPEURBAN dans un délai de moins d’une semaine. Par ailleurs, nous sommes en train de développer des points clés pour que CYPE puisse les incorporer à l’application et ainsi pourvoir réduire également les délais administratifs.

Pliego est une commune avec près de 4.000 habitants. La taille de la population, a-t-elle constitué un obstacle ou, au contraire, était-ce un avantage pour incorporer cette technologie à la commune ?

A dire vrai, c’était un réel bénéfice. Actuellement, nous sommes cinq personnes en plus du conseiller municipal à l’Urbanisme. Nous sommes tous informés du fonctionnement de l’application, nous avons une équipe de personnes très compétentes au sein de la Municipalité. Nous avons également parlé de CYPEURBAN aux techniciens qui souhaitent travailler dans le secteur et tous ont été élogieux.

Quels avantages, en plus de l’agilité au moment de concéder les licences, possède cette nouvelle solution ?

Au Bureau d’Études de la Municipalité de Pliego nous valorisons énormément le fait de pouvoir posséder un fichier IFC (BIM) des projets qui sont présentés. Au moment de réaliser une inspection, en général sur l’alignement et sur la faisabilité du bâtiment, il sera très facile d’ouvrir un viewer 3D depuis un téléphone mobile et de réviser toute incohérence entre la géométrie du projet et la réalité exécutée.

Comment ce logiciel a-t-il été accueilli dans la commune ? Un projet a-t-il déjà été présenté à travers cette plateforme ?

Depuis le début, à la fois la conseillère chargée de l’Urbanisme, Maravillas Martínez Cifuentes, le Secrétaire général, Antonio López Oliver, et le maire, Pedro Noguera Rubio, tous ont soutenu la proposition de collaboration avec CYPE. Nous sommes en train de préparer un séminaire pour la présentation du logiciel aux architectes et aux ingénieurs du secteur pour lever les moindres doutes qu’ils pourraient encore avoir, et plus précisément un architecte qui nous a commentés qu’il développait actuellement un projet en mode BIM. Compte tenu de la tête que nous font certains voisins quand nous tentons de leur expliquer la signification des sigles BIM et IFC, c’est plutôt une bonne nouvelle.

Au sein des Municipalités, on nous explique que le retard dans l’attribution des permis est imputable aux techniciens et aux travailleurs des collectivités. Vous qui connaissez le fonctionnement interne, CYPEURBAN peut-il aider à améliorer le travail des techniciens et à réduire leur charge de travail ?

Dans une certaine mesure, je pense que c’est un pas dans la bonne direction, sans aucun doute. Dans les grandes Municipalités, cela réduira considérablement la charge de travail. Ici, à Pliego, le Bureau d’Études s’est retrouvé quelques mois sans architecte et plusieurs dossiers se sont accumulés. Depuis octobre 2017, chez Ideus Ingenieros, nous nous chargeons de gérer le Bureau d’Études de Pliego et nous encourageons la recherche de solutions pour accélérer la réalisation du travail qui a été accumulé.

Désormais, les possibilités sont infinies. Il faut continuer d’avancer avec CYPEURBAN pour les permis des grands ouvrages. Mais, pour le cas particulier de Pliego, il sera également intéressant de commencer à inclure la Déclaration préalable de travaux, l’équivalent de la Declaración Responsable (Art. 264 de la Ley 13/2015, de 30 de marzo, de ordenación territorial y urbanística de la Región de Murcia), une déclaration généralement exigée pour la réalisation d’aménagement de faible importance, mais dont les tenants et les aboutissants n’ont pas encore pleinement convaincu la population.

Existe-t-il des réticences de la part de l’Administration Publique à incorporer ce type de technologie qui facilite la digitalisation des relations entre les Municipalités et les entreprises de construction et les promoteurs ?

Il convient de mentionner que nous n’avons reçu que des félicitations, de la part de l’Administration Régionale et également de la part d’autres communes. La digitalisation de l’Administration est déjà une réalité. Sans aller très loin, cette même semaine, nous avons reçu un projet de construction neuve totalement dématérialisé, signé digitalement et sans n’avoir imprimé aucune feuille A4. Maintenant, les plans sont en .pdf et ils n’ont pas perdu leur qualité à l’impression. De toute manière, ce serait bien mieux si nous avions un fichier IFC. Notre collaboration avec le Bureau d’Études, vise, dans la mesure du possible, à faciliter cette relation, puisque maintenant, beaucoup de doutes qui surgissent sur le chantier pourraient être résolus grâce à une communication beaucoup plus directe avec l’administration.

Le futur réside peut être dans les fichiers BIM interactifs, ce qui permettrait certains changements d’importance minime et qui sont sujets à un examen sur une autre décision plus importante pendant le chantier. Par exemple, si un bâtiment ancien est en rénovation et que le promoteur vient seulement quelques fois pour demander la couleur des menuiseries et le type d’isolation thermique. Sans doute, dans un futur proche, ces modifications pourront être instantanément réalisées sur le projet.

Pensez-vous que le secteur et l’administration soient préparées pour une « digitalisation-révolution » comme celle-ci ?

Je pense que nous devrions considérer cela dans l’autre sens, puisque les conséquences d’un manque de préparation seraient très négatives. Le secteur de la construction, notamment en Espagne, vient de traverser l’une des pires crises de l’histoire. C’est un secteur très dynamique qui évolue chaque jour, et l’administration doit être à la hauteur. Cette « digitalisation-révolution » doit nous permettre d’être davantage au contact de la réalité. N’importe quel technicien municipal à qui vous tentez d’expliquer qu’il sera en mesure d’intégrer dans le viewer IFC tous les projets à examiner ne vous ferra que des retours positifs. L’autre option c’est la révision des maquettes, doubler et redoubler les plans, et essayer chaque jour de faire un schéma des points à réviser.

Que manque-t-il, selon vous, pour que les administrations publiques misent réellement sur une digitalisation du secteur de la construction, si l’on veut faire un parallèle avec ASPRIMA (Asociación de Promotores Inmobiliarios de Madrid) ?

C’est une question difficile à résoudre. Il faut s’exercer à une nouvelle méthodologie de travail et avant tout mettre beaucoup de volonté. C’est l’affaire de tous : techniciens municipaux, techniciens particuliers, promoteurs, constructeurs… Peut-être que le plus important serait qu’ils puissent voir les résultats, que quelqu’un puisse leur expliquer en tête-à-tête comment tout cela fonctionne et qu’est-ce qui est fait dans les autres communes. Peut-être est-ce la raison pour laquelle, suite à l’initiative prise par Pliego, nous constatons que beaucoup d’autres petites et moyennes communes s’intéressent à cette initiative. Nous espérons que cela continue dans ce sens.

Le travail dans le cloud implique-t-il un rejet ou une réticence de la part des Administrations Publiques ?

Actuellement, toutes les administrations fonctionnent avec un « cloud » privé, dans lequel tous les équipements sont connectés à un ou plusieurs serveurs locaux. Ces serveurs ont sans cesse besoin de plus d’espace et il n’est pas insensé de penser, qu’à moyen terme, les Communautés Autonomes aient besoin d’organiser des espaces communs pour sécuriser leurs données. Par rapport au fonctionnement de BIMserver.center, qui facilite la connexion entre les particuliers et la municipalité, si un particulier décide d’héberger son projet sur cette plateforme et de fournir l’accès à la Municipalité, cela ne pose de problème, puisqu’à tout moment, l’administration pourra sauvegarder le fichier IFC sur son propre serveur.

 


 
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